Selon les psychologues, il est juste d’imposer des limites aux enfants, car cela leur permet de se sentir en sécurité. Mais il y a des choses qui ne devraient jamais être interdites aux enfants car cela aurait tendance à avoir l’effet inverse.
Tous les parents ont tendance à imposer des limites à leurs enfants. C’est une attitude naturelle que de les protéger.
Et si, d’une part, les limitations font que les petits se sentent plus sûrs et plus calmes, d’autre part, il ne faut pas exagérer en fixant des limites, surtout face à certaines situations.
Selon certains psychologues, il existe des limites qui pourraient faire perdre aux enfants leur confiance en eux et limiter leur développement.
Et si, pour grandir en bonne santé, ils ont parfois besoin d’être contenus de l’autre côté, ils doivent aussi être libres de faire certains choix que les parents sont instinctivement enclins à leur interdire.
En fait, il y a certaines choses qui, au contraire, ne devraient jamais être interdites aux enfants de grandir en bonne santé et en sécurité. Voyons voir quelles sont les 10 plus évidentes.
10 choses que à ne pas interdire aux enfants
- 1) Faire du bruit. De par leur nature, les enfants sont bruyants, c’est normal. Ils crient, rient, pleurent, bougent tout le temps et ont beaucoup d’énergie. Nous ne pouvons pas les forcer à rester immobiles et silencieux, du moins pas toute la journée. Ils ont le droit d’explorer, de courir, de parler et de jouer, même s’ils sont bruyants.
- 2) Pleurs. Interdire à un enfant de pleurer, c’est lui interdire d’exprimer ses émotions. Il est normal de pleurer quand on est triste et de rire quand on est heureux. Lorsqu’un enfant pleure au lieu de l’inviter à s’arrêter, essayons de comprendre pourquoi il le fait. Ainsi, l’enfant peut développer son intelligence émotionnelle.
- 3) Poser des questions. En grandissant, l’enfant apprend à connaître le monde. Cela l’amène inévitablement à poser sans cesse de nouvelles questions. Il peut parfois devenir compliqué pour les parents de répondre à tous, surtout après une dure journée de travail, lorsqu’ils rentrent à la maison fatigués et que leur seul désir est de s’allonger sur le canapé. Cependant, il est important de répondre aux questions de notre enfant car cela nous permet de passer du temps avec lui et de renforcer notre relation. Et puis n’oublions pas de lui poser aussi des questions. Par exemple, comment il a passé la journée.
- 4) Se sentir en colère. En tant que personne, un enfant a le droit d’avoir des sentiments négatifs, tout comme les adultes. N’ayant pas encore de caractère formé, les enfants ont cependant du mal à contrôler leurs sentiments, mais il ne faut pas les bloquer. Interdire aux enfants de se mettre en colère est contre-productif.
- 5) Dire non. Comme tous les autres membres de la famille, même un enfant, même petit, a le droit de faire valoir sa position. Nous ne devons donc pas lui interdire de dire non. Cherchons une issue, par exemple en lui expliquant pourquoi il doit faire quelque chose qu’il ne veut pas faire.
- 6) Soyez avide. Le partage est équitable et éducatif, mais chaque fois que notre enfant joue avec un autre enfant et veut lui prendre quelque chose, nous n’avons pas à insister pour le lui donner. Nous lui proposons plutôt une alternative et lui conseillons d’offrir un autre jeu à son petit ami. Et s’il ne veut vraiment pas partager un jouet à ce moment-là, ne l’obligeons pas à le faire. De cette façon, nous ne lui apprendrons pas à partager, mais lorsque d’autres veulent quelque chose, ils peuvent le prendre sans permission.
- 7) Avoir droit à leur vie privée. Cela est particulièrement vrai pour les enfants plus âgés. Nous sommes toujours leurs parents et nous avons besoin de savoir ce qui se passe dans leur vie, mais n’oublions pas de ne pas dépasser certaines limites. Essayons de ne pas perdre leur confiance en fouillant dans leurs journaux intimes, par exemple. Dans tous les cas, faites-leur savoir que nous sommes intéressés de savoir comment se passe leur vie, par exemple en les interrogeant sur leurs amis. Ainsi, s’ils ont des problèmes, ils auront probablement tendance à se confier les uns aux autres.
- 8) Avoir peur. La peur est naturelle, nous les adultes l’avons aussi. Et si notre enfant a peur du noir ou du médecin, par exemple, nous ne devons pas nous moquer de lui. Faites-lui plutôt savoir que nous sommes avec lui, quoi qu’il arrive, et que pour cette raison il ne doit rien craindre. De même, dans le cas des fils, il ne faut pas dire que les hommes n’ont pas peur, mais plutôt demander ce qui les effraie.
- 9) S’exprimer. Il peut arriver qu’un enfant dise quelque chose d’inapproprié devant des parents ou même des étrangers, mais nous ne devons pas lui interdire de s’exprimer. En fait, si nous le faisons, nous élèverons des adultes qui ne seront pas en mesure de nous exprimer leurs idées, leurs émotions et leurs pensées.
- 10) Faire des erreurs. Personne ne veut les faire et quand on le fait, on se met en colère contre soi-même. Mais nous devons laisser les enfants les fabriquer afin que nous puissions en tirer la leçon à l’avenir. Et ne les blâmons pas s’ils les fabriquent. La bonne phrase à dire est « nous faisons tous des erreurs, les erreurs nous aident à apprendre ».